Retour sur le stage BF du 16 au 18 avril 2022

Morihei Ueshiba, dit O Senseï, en plein action

Lors du week-end de Pâques, s’est déroulé le stage Birankaï France 2022, au dojo Daï Jyo Kan de Bagnols/Cèze. Il aura fallu vivre trois années chacun de son côté, avant de pouvoir à nouveau se retrouver à l’occasion de cet événement. Une rencontre attendue, qui s’est révélée être un succès, avec de nombreux dojos représentés et des pratiquants de tous niveaux mobilisés. Orchestrée par les enseignants de notre école, gardiens de l’héritage de T.K. Chiba Senseï, la pratique birankaï s’est épanouie dans les corps, les regards et les sourires. Une alternance stimulante, entre attention portée sur les démonstrations et énergies communiquées dans la réalisation des techniques. De même concernant les temps de cours et les temps de convivialité. Un rythme commun, une dynamique collective, où chacun tient une place et s’exprime à sa mesure. Un grand tout, fait de petites choses. Chacun veille à ce que la magie de l’Aïkido puisse se dévoiler et faire vibrer nos cœurs à l’unisson. Car au-delà de la dimension physique que représente cette voie, les émotions s’entrechoquent et résonnent, dans le tumulte des rencontres martiales.

Un temps fort de réjouissances et d’ouverture pour la soixantaine de participants réunis sur le tatami. Et pour certains d’entre eux, un moment d’intensité toute particulière, le passage de grade dan. En effet, dix candidats, ont eu l’opportunité de présenter leurs qualités et compétences martiales, sous le regard évaluateur du jury, composé d’enseignants et d’enseignantes shihan et shidoin. Là encore, chacun porte son rôle, avec la rigueur et l’engagement qui caractérisent notre école. Félicitations à Leïla Heberle et Emilienne Bohn pour leurs shodan, à Mickaël Sondag et Pierre-Louis Mosso pour leurs nidan.

Dans le parcours d’un pratiquant, il y a des étapes. Elles sont propres à chaque personne, plus ou moins longues, intenses, souvent elles se franchissent sous l’impulsion de notre enseignant. Et parfois, il s’agit plus d’un passage de relais, un transfert de responsabilités. Les générations de pratiquants se succèdent, se tolèrent, coexistent et font vivre l’Aïkido. Nous sommes tous débutants et anciens, selon le partenaire rencontré, toutefois, il existe des codes, un cadre qui structure notre voie. Une de ces étapes peut être de devenir enseignant. Le premier grade d’enseignement de notre école s’appelle Fukushidoin, assistant-enseignant. Sept candidats ont soumis la présentation d’un cours lors de ce stage. Un examen dont l’enjeu est primordial pour la pérennité de l’héritage du Birankaï, l’essence de notre Aïkido. C’est un engagement qui ne doit pas être pris à la légère, dont la responsabilité dépasse les connaissances et les capacités. L’attitude exemplaire, être conscient que sera répété ce qui a été observé. Un titre qui ne peut être donné par acte de faveur, un titre qui n’est pas destiné à tous. Le jury a sanctionné cinq candidats admis. Félicitations à Pierre-Louis Mosso et bonne préparation aux prochains candidats, Mickaël Sondag, Élodie Honegger, William Quiret et Lucas Merdinoglu.

Un grand merci aux enseignants pour leur guidance, à toute l’équipe du dojo de Bagnols/Cèze, soutenue par l’équipe co-organisatrice du dojo d’Uzès et aux participants pour leur énergie, disponibilité et ouverture. Le prochain stage Birankaï France aura lieu l’année prochaine, à Paris. Longue vie à la lignée de l’Aïkido Birankaï, héritage de T.K. Chiba Senseï. Que notre parcours soit riche en intensité et en partage, à bientôt sur le tatami !

Pierre-Louis Mosso, pour le DAC.

1 Comments

  1. Did

    Bravo à tous et toutes pour vos performances.
    Un beau travail de longue haleine.

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